Le Chuppa Cabbra et la charette de Satan

" Je fus seul dans une foret des plus tristes que j'ai connu, il n'y avait ni nain, ni orc, ni même un petit elfe rampant à empacter, rien de rien si ce n'est des arbre, malheuresement pour moi, les arbres ne discutaillent guère beaucoup... Il me fallait donc sortir au plus vite de cette solitude qui consommait de plus en plus. Mon corp de troll a beau résister avec aisance à la faim, mon ventre ne pouvait taire ses maux, il etait pour moi une question vitale de trouver de la nouriture.
C'est lorsque le désespoir vint me choiller dans ses bras fins et poilus qu'un clochard fit son apparition tractant une charette remplie de choses couvertes d'un drap blanc bien crasseux ; " peut-être transporte t-il quelconque sorte de boustifaille ! " me suis-je dit et, l'appel de la faim étant la plus forte des fins, je me précipita en sa direction. Le clochard était un humain, ces petites créatures faiblardes procurent une viande des plus tendre, je sentais le festin approcher à grand pas !
- N'approchez pas troll ! Je suis victime de la pire des malédictions !
- Silence batar, lui ai-je répondu en lui lançant ma hache qui, à ma grande surprise rebondit sans le toucher pour venir se planter en face de mes orteils.
- Vous ne pouvez pas me tuer, hélas, je suis maudit, la mort elle même ne veut guère de moi...
- Maudit ? En quoi consiste ce maléfice qui m'empèche de festoyer ?
- Il y a de cela 150 années, j'eu l'idée de chercher des champignons dans cette foret, c'est alors qu'apparut un grand homme à la peau rouge comme le sang et portant une barbichette noire comme la nuit. Ce dernier vint vers moi et me dit qu'il pourait m'aider à devenir trés riche. Curieux, je lui demanda comment cet exploit serait possible, il me répondit qu'il était un haut placé du clergé et qu'il etait le dépositaire d'une fortune divine, il ajouta qu'il me leguerais tout à une condition, il me faudrait tracté une charette chargée d'or jusqu'à la cathédrale de la ville situé à 2000 pas au nord de la foret. Il me fit signer un papier et me mit bien en garde, il ne fallait absolument pas toucher cet or. J'accepta les conditions et parti vers la ville. Le traget fut aisé, cet or etait d'une legerté surprenante. Couvert d'un drap blanc, il me fut impossible de voir de quoi il s'agissait mais je me retint de dévoiler la cargaison. C'est alors que j'apperçu un champignon au pied de mon corp maigre, un sêpe dont le chapeaux devait faire 10 pouces de diametre, je me suis donc baissé pour le ramasser et c'est alors que je drame se produit ; la charette se renversa et je pri tout l'or sur la tete. L'homme rouge réaparu aussitot, il me dit que j'ai trahis le contract et que je n'etait bon qu'à ramasser le purin, il pointa son doigt en ma direction et une lumière jailit et venu me percuter. J'etais désormais, disait-il, condamné à tracter la charette pour l'éternité et avant de partir, du même mouvement, il changit l'or en fumier. Il disparu dans un nuage de fumée en hurlant en riant ; " encore un pécore dans le purin ! ". Depuis ce jour maudit, mes mains ne peuvent plus se délier de cett charette et il m'est impossible de sortir de cette foret. Cela fait maintenant 150 ans que je tracte deux cents livres de fumier puant, troll, je t'en conjure par tout les dieux, aide moi par pitié !
Son histoire m'eu bien fait rire, je pri donc la décision de l'aider à se sortir de ces étrons, ici démara une nouvelle quête pour le Chuppa Cabbra ! "

A suivre ; Le Chuppa Cabbra à l'aide du vieux batard

Aprés avoir ouïe l'histoire émouvante de ce vieux pourri, je parti en quette de le délivrer de son purin maudit. Je parcouru la foret le long en large afin de trouver le moindre indice qui me permettrait de retouver cet homme rouge. C'est au bout de 2 heures que je trouva le champignon de dix pouces de diametre dont me parli le vieux débri, j'eu au premier abord trouvé ceci bien appétissant mais je me suis demandé comment cela se faisait il que ce champigon n'ai guère pourri au bout de 150 ans. La terre autour de ce dernier ne fut aucunement recouverte de feuille, comme le reste du sol de la foret. La zone vierge formait un carré. " Une trappe ! " me suis-je dit, je saisi le champignon et tira, le carré se souleva aussitot. En dessous de la trappe, il y avait un escalier, je l'emprumpti et me suis retrouvé au milieu d'une étrange galerie dont les paroies etaient recouvertes d'une bien étrange matière organique. Je prograissais aisément dans ce tunel qui me fut de plus en plus familier lorsque je me suis trouvé face à face à deux portes. Une était cadenacée et l'autres ne disposait même pas de verrou. Comme me l'indiquait mon instinct, j'enfonci la porte fermée. Derrière celle ci, il y avait une chose epoustouflante, je n'osait croire a ce que je vu à ce moment précis. C'etait une piece ronde comme une piece d'or, elle faisait environ 2metres 50 de hauteur et les murs arrondis etaient recouvertes de rectangles de 36 pouces chacun. Au milieu, assis sur un trône, un homme barbu aux poils blancs et habillé avec de droles de guenilles blanches. Il avait une sorte de corde plate attachée autour du cou. Je pénetra dans la piece hache à la main, pret à attaquer lorsque cet homme m'adressa la parole ;
- Alors te voila ici, Chuppa Cabbra.
- Comment connais tu mon nom l'ancêtre ? Ou suis-je ? Qui es-tu ?
- Tes questions sont aussi pertinentes qu'inutiles mais ça tu ne peux t'en rendre compte car si c'etait le cas tu ne poserais pas ces questions et ainsi toi et moi n'auront rien eu à nous dire et ta venue aurait donc été parfaitement inutile, je vais donc te répondre, tu auras la réponse à ta première et à ta deuxième question en ecoutant la réponse à ta troisième. Je suis l'Architecte, c'est moi qui ai créé la matrice, tout ce que tu connais et connaitras. Tu es venu ici et je me suis préparé à ton arrivée c'est pour ça que je connait la réponse à toute les questions que tu compte me poser mais ces questions sont d'une futilité absolu et telle que je ne veux pas que tu les poses c'est pour ça que je vais répondre à une seule question qui n'est pas des moindre car elle est à elle seule la plus pertinent et la plus significative de ton impuisance et de ton incoscience, je vais te dire pourquoi tu es ici. Tu es ici car tu es une anomalie dans la matrice. Innexorablement, dans tout ce que j'entreprend il subsiste une anomalie comme si j'etais condamné à ne jamais atteindre la perfection. Je peux te donner la solution à ton problème mais celle ci aura un prx, regarde à ta droite, tu as une porte, cette porte t'emmenera à la fin de ta quête, tu trouvera la solution afin d'aider le vieil homme à la charette, dans l'autre porte que tu as vu tout à l'heure, tu seras face à face à ton destin et tu pourras accéder au salut de Zion. Le choix n'a pas l'air aisé et pourtant nous savons toi et moi que tu as déja fait ce choix maintenant reste à savoir pourquoi. Alors que vas-tu faire maintenant, ta perdition n'est point ici, exprime ton choix.
Ce discour m'a touché et c'est pour lui rendre homage que je me contenti simplement de trancher la tete au viellard, ce dernier hurlait " tu viens de codamner l'univer pauvre fou ! " Je pri une petite heure pour me rassasier et emprumpti la porte de droite.
Je me suis donc trouvé en face de cet homme rouge au milieu d'une piece bien sobre.
- Je suis le Diable !
- C'est toi qui as maudit le vieux batard ?
- En effet, et si tu veux annuler la malediction il te faudra me tuer ! Mais tu n'oseras jamais car...
Il n'eu pas le temps de finir sa phrase, sa tete fut tombé à peine j'eu lancé ma hache. Aprés que son corp rouge et nu eu touché le sol, une onde de choc se répendit à travers toute la piece et je fut téléporté en face du vieux débri.
- Lache ta charette clochard, te voila libéré, lui ai-je dit.
- Merci Seigneur ! Merci de tout mon... ah !...
A ma grande surprise, l'homme se mit à se désecher en quelques secondes, son corp pourri à vu d'oeil et l'odeu fétride s'en fit ressentir aussitot.
- Je meurs ! Je meu....
Il n'eu pas le temps de finir, il etait deja mort, le cadavre continuait à se décomposer au sol, le spectacle etait répugnant.
Je vomis pendant au moins une heure, l'odeur me brulait les yeux. Je fus quelques peu attrister, je comptais bien manger du pécore et finalement il me fallut me contenter de cet " architecte " pour la journée.
Je reparti donc à la recherche de mon maitre Kazen, cette histoire la non plus ne m'a guère aidé dans ma quête première.
Me revoila donc sur les sentiers de Sarwyen pret à perdre mon temps avec des pécores et des bouzeux... Le préstige se perds peu à peu de nos jours, heureusement y a t-il des heros tel que moi pour redorer le blason des Angels of Tenebra "